La société accorde souvent une importance démesurée au poids corporel. Malheureusement, les jeunes, vos futur.e.s élèves, n’y échappent pas. Ils sont grandement influencés par les médias sociaux, qui accordent une place démesurée à l’apparence corporelle.
La pression sociale de la minceur peut avoir comme effet d’encourager les gens à une perte de poids rapide en ayant recours à des diètes amaigrissantes. Des objectifs de perte de poids irréalistes, une variation cyclique du poids corporel, une déception lors de la reprise de poids totale ou partielle, tout y passe… D’ailleurs, plusieurs études le démontrent, le maintien de la perte de poids à long terme des diètes amaigrissantes est négligeable. Il vaut donc mieux faire des petits changements graduels par rapport à ses habitudes de vie pour qu’ils se maintiennent à long terme. Chacun d’entre nous a, ce qu’on appelle, un poids naturel. Il est différent d’une personne à l’autre et correspond au poids souhaitable pour sa santé. C’est pour cette raison que nous avons tous des corps différents et c’est bien comme ça! L’alimentation intuitive est une approche proposée pour s’opposer aux diètes amaigrissantes, qui ne fonctionnent pas. L’alimentation saine, ça va bien au-delà de ce qu’il y a dans l’assiette! Prenez un instant pour réfléchir à un bon souvenir relié à la nourriture. Posez-vous les questions suivantes : « à quel endroit suis-je? », « qu’est-ce que je mange? », « qui est présent avec moi à ce moment ? ». Vous verrez que l’environnement et le contexte ont un grand rôle à jouer dans l’acte de manger et apportent bien du plaisir lors des repas! Voici les dix grands principes pour devenir un mangeur intuitif : 1.Rejeter la mentalité des diètes amaigrissantes, qui crée de faux espoirs. L’industrie de l’amaigrissement est la seule industrie qui vit de ses échecs. C’est un réel cercle vicieux. En effet, une diète amaigrissante faible en calories provoque une baisse du métabolisme. L’abandon de la diète survient habituellement rapidement puisque celle-ci ne peut être maintenue, car elle est trop restrictive. Cela entraîne donc le retour aux habitudes alimentaires du départ en conservant le métabolisme au ralenti, ce qui amène le retour au poids initial (et parfois plus). Alors, à quoi bon s’attarder aux diètes amaigrissantes… Cette idée de toujours vouloir perdre du poids en se restreignant n’en vaut pas la peine ! 2.Honorer sa faim lorsqu’elle est modérée. Plusieurs facteurs externes peuvent nous donner envie de manger : le fait de s’ennuyer, de remarquer qu’il est « l’heure de manger », d’observer une personne manger, d’apercevoir une publicité d’un produit, etc. C’est ce qu’on appelle une fausse faim. Comme seul le corps sait quand il a besoin d’énergie, écoutez-le, avant, pendant et après les repas. C’est le seul qui connait la quantité d’aliments dont il a besoin. Posez-vous la question suivante : « sur une échelle de 1 à 5, quel est mon niveau de faim présentement? ». 3.Se permettre de manger tous les aliments souhaités. Oui, oui! Se restreindre de consommer certains aliments peut nous amener à des rages alimentaires et à des pertes de contrôle à l’égard des aliments. L’objectif est donc de manger sans culpabilité en se permettant tous les aliments souhaités. 4.Cesser de catégoriser les aliments comme étant « bons » ou « mauvais ». Il n’existe pas de bons ou de mauvais aliments. Chaque aliment a une place dans une alimentation équilibrée : les aliments quotidiens, les aliments d’occasion et les aliments d’exception. Tous les aliments ont leur importance dans l’alimentation puisqu’ils comblent des besoins différents : souligner des évènements importants, partager son repas avec des proches, perpétuer les traditions culinaires, combler ses besoins nutritionnels, etc. 5.Considérer la sensation de satiété pour savoir quand cesser de manger. Les signaux de satiété peuvent être flous et moins bien reconnus à force d’être ignorés. Prendre conscience des signaux que nous envoie notre corps peut prendre du temps. Allez-y une étape à la fois. Posez-vous la question suivante : « sur une échelle de 1 à 5, quel est mon niveau de satiété présentement? ». 6.Découvrir la satisfaction et le plaisir de manger. Savourer chaque bouchée, préparer les repas avec des amis ou votre famille, profiter de repas ensemble loin des écrans, goûter à de nouveaux aliments, etc. Il y a tellement de façons différentes de manger avec plaisir! 7.Vivre ses émotions sans nécessairement utiliser la nourriture. L’envie de manger peut survenir sans qu’une faim réelle soit présente. Soyez à l’écoute des raisons pour lesquelles vous mangez. Certaines émotions spécifiques peuvent vous donner l’envie de manger certains aliments, par exemple, le stress d’un examen ou de la remise d’un travail, la déception, la tristesse, la colère et même la joie. 8.Respecter son corps tel qu’il est au moment présent. Notre corps n’est pas qu’une enveloppe corporelle. Il exerce d’innombrables fonctions et nous permet d’accomplir un tas de choses. Ce n’est pas son corps qu’il faut changer pour s’aimer davantage, mais bien la vision de soi et de celui-ci. Cela s’acquiert une étape à la fois et dans la bienveillance. 9.Être physiquement actif par plaisir, et non pour perdre du poids. Il existe tellement de bienfaits à avoir un mode de vie physiquement actif. L’important est de choisir des activités qui nous procurent du plaisir : marche, danse, zumba, randonnée, natation, etc. 10.Honorer sa santé et ses papilles gustatives par ses aliments préférés. Nous avons tous et toutes des préférences alimentaires différentes et il faut les respecter. Choisir, préparer et manger des aliments qui sont à notre goût est primordial. Bien entendu, il n’y a aucune pression liée à ces principes. L’idée n’est pas de tous les atteindre du jour au lendemain, mais bien d’y aller une étape à la fois. L’alimentation intuitive a été associée au mieux-être général. Cette approche serait aussi indirectement liée à une meilleure estime de soi, à l’optimisme, de même qu’à la satisfaction de sa vie en général. Un pas de plus vers l’alimentation intuitive est un apprentissage graduel pour faire des changements durables. Grâce à la proximité que vous aurez avec les jeunes en tant que futur.e.s enseignant.e.s, vous pourrez avoir une influence positive sur la façon dont les jeunes perçoivent leur apparence corporelle ainsi que la saine alimentation. Par Frédérique Paradis, diététiste-nutritionniste Références Ayyad C, Andersen T. Long-term efficacy of dietary treatment of obesity: a systematic review of studies published between 1931 and 1999. Obes Rev. 2000;1(2):113-119. Apfeldorfer G, Zermati JP. Cognitive restraint in obesity. History of ideas, clinical description. Presse Med. 2001;30(32):1575-1580 Gravel K. 2013. Manger avec sa tête ou selon ses sens : perceptions et comportements alimentaires, thèse de Doctorat, Université Laval Québec, Canada. http://theses.ulaval.ca/archimede/meta/30068 Organisation mondiale de la santé. Obésité: Prévention et prise en charge de l'épidémie mondiale. OMS, Série de rapports techniques no 894. 2003. Tribole E, Resch E. Intuitive eating: A revolutionary program that works. 3rd ed. New York: St. Martin's Press; 2012. Tylka TL. Development and psychometric evaluation of a measure of intuitive eating. J Couns Psychol. 2006;53(2):226-240.
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Un chemin s’est fermé, un autre s’est ouvert Mes pas se perdent, sans aucun point de repère Ma boussole interne ne pointe plus le Nord Seigneur, qu’est-ce qui me mènera à bon port? Je voudrais me fier aux cieux ténébreux Mais les nuages amoncelés font pénombre À la voie lactée, tracée par les astres sombres Constellations esquissées, faute de mieux Un éclair déchire la nuit, vingt mille éclats De feu dans le ciel, un espoir germe ici-bas Un imposant phare s’est allumé pour moi Dans ce dédale d’obstacles qu’est l’infini Cette parcelle de soleil guide ma vie Gratitude absolue pour cet être, pour toi Par Véronique Girard Le soleil guide ce labyrinthe de vie
La lumière éclaire le sentier sans ennui Une chaleur se fait sentir même la nuit Rien ne peut éteindre ce souffle béni Les grands bras de Morphée se glissent autour de toi Tes rêves d’enfant vivent, ton corps en émoi Au cœur de minuit, ta douillette fait abri À ton repos, la paix allongée dans ton lit Inspire, expire, oxygène dans tes poumons En feu, souffle coupé, râle, suffocation Tu t’assois dans tes draps, tu te sens étouffer L’éclat de soleil vacille, un froid se répand Dans ton corps, ta respiration mise en suspens Éternellement, ton âme t’est dérobée Véronique Girard Avec la session qui est recommencée prenez du temps pour vous à plusieurs moments dans votre semaine et pourquoi pas une petite soirée cocktail pour relaxer un peu. C’est aussi un moment que vous pouvez passer avec des amis en ligne, ainsi voici plusieurs propositions pour agrémenter vos soirées cocktail. Cocktails dans la simplicité Amaretto Sour avec de la liqueur avril : Pour une boisson sucrée sur glace avec des saveurs de citron, l’Amaretto Sour représente un bon digestif. Pour ma part, c’est le drink parfait pour une soirée de jeu de société. Gin tonic : Ce type de cocktail est très populaire et peut facilement être modifié. Le choix de gin est très ouvert avec des gins plus fruités ou plus conservateurs. L’ajout de sirop ou de tonic spéciaux peut aussi aider à rendre original votre drink. Votre coordonnateur général, Jordan Tremblay, propose une recette toute simple composée de tonic, gin Hendricks (concombre et citron) en plus de tranches de concombre. De son côté, la coordinatrice aux affaires de deuxièmes cycles, Camille Pépin-Bernard, propose une recette très intéressante avec du gin, de la crème de cassis, du limoncello et le tout garnit de petits fruits. Cosmopolitain : Tout comme le gin tonic le cosmopolitiain se personnalise très facilement en ajoutant le sirop et les saveurs de votre choix avec votre vodka favorite. Après avoir fait votre sélection, il suffit de mettre de la glace dans votre shaker en plus d’y ajouter vos ingrédients. N’hésitez pas de laisser votre créativité jouer un rôle dans votre confection de cocktail. De plus, des produits québécois sont grandement offerts lorsqu’il est question de gin, mais les distilleries développent de plus en plus de spiritueux québécois comme des vodkas et des rhums. Saveurs tropicales En plein hiver, un petit coup de fraîcheur lors de vos vendredis soir peut être facilement apporté par les cocktails qui seront présentés dans cette section. Mojito au gin québécois : Ce cocktail est simple en soi, puisqu’il nécessite de la menthe, votre gin préféré et du tonic. De plus, il est très simple de personnaliser de temps à autre avec un sirop fruité de votre choix. Comme autre proposition tropicale nous avons le rhum Malibu et jus d’orange ou de la vodka avec du jus d’orange. Long Island ice tea : Normalement nous conseillons de ne pas trop mélanger les sortes d’alcools, cependant le Long Island ice tea représente le parfait mélange de votre bar à la maison. Ainsi, vous trouverez 5 sortes d’alcool différentes avec de la vodka, du rhum blanc, de la tequila, du gin et du triple sec. Pour compléter le tout, ajoutez du jus de lime, du sirop simple et un peu de cola. Le choix des joueurs d’un pool sportif représente toujours une certaine science. Il y a certains joueurs qui peuvent être faciles à sélectionner, mais il est clair que nous ne pouvons pas prévoir tous les bons et mauvais coups et comment les athlètes performeront. Voici donc l’essentiel des joueurs en attaque en défense et dans les buts sur lesquels bâtir votre équipe et quelques joueurs qui pourraient surprendre cette saison.
En attaque, il est clair que des joueurs comme Connor Mcdavid et Leon Dreisatl des Oilers d’Edmonton sont les deux hockeyeurs les plus populaires à obtenir pour votre équipe. Les deux coéquipiers peuvent produire plus de 100 points chacun. L’attaquant de l’Avalanche du Colorado, Nathan MacKinnon sera aussi très populaire tout comme Auston Matthews des Maples Leafs de Toronto. Terminons cette sélection d’attaquants avec Artemi Panarin des Rangers de New York et Sebastian Aho des Hurricanes de la Caroline. Pour les joueurs plus risqués, vous pouvez sélectionner Mika Zibanejad (New York), Patrick Laine (Winnipeg) et Mark Scheifele (Winnipeg). Du côté défensif, il est difficile de trouver un choix qui fait totalement l’unanimité, mais des jeunes joueurs comme Thomas Chabat des Sénateurs, Cale Makar de l’Avalanche du Colorado et Quinn Huges des Canuck de Vancouver peuvent être de bons atouts. Sinon, vous pouvez toujours vous fier à des défenseurs comme John Carlson (Washington), Victor Hedman (Tampa Bay), Dougie Hamilton (Caroline), Roman Josi (Nashville) et plusieurs autres. Choisir un bon gardien de but est essentiel dans la plupart des pools de hockey. Voici donc les meilleurs portiers pour la prochaine saison. Le Russe Andrei Vasilevskiy devrait être gardien le plus populaire suivi de près par joueurs comme Robin Lehner (Vegas), Carter Hart (Philadelphie), Carey Price (Montréal), Frederik Andersen (Toronto) et Connor Hellebuyck (Winnipeg). En espérant que ces propositions puissent vous éclairer dans les premières rondes du repêchage du pool de l’AEESUL. Vous avez jusqu’au 6 janvier inclusivement pour contacter Jérémi Rochette (représentant 3e année) et Lucas Laliberté (adjoint au affaires socioculturelles) pour vous inscrire. Pour ceux qui apprécient les joies de l’hiver, la très grande région de Québec représente un endroit où les amoureux de la nature peuvent trouver leur compte. Vous trouverez donc ici plusieurs activités hivernales à pratiquer avant le début de la prochaine session ou pendant celle-ci. Ski et Planche à neige Pour les personnes appréciant le ski, la région de Québec offre de très belles expériences dans des domaines skiables très intéressants. Dans la région de la capitale nationale, le mont Saint-Anne reste une option très populaire malgré l’arrivée plus tardive de la neige cette année. Au moment d’écrire ses lignes, près de la moitié des pistes étaient ouvertes. Un autre mont similaire à Saint-Anne est Stoneham où la saison a tranquillement débuté avec seulement 15 pistes sur 43 de disponible. Pour les personnes qui voudrait tenter pour la première fois de skier ou pour ceux qui pratiquent moins souvent ce sport de glisse vous pouvez profiter du domaine skiable du Relais au Lac-Beauport afin de vous exercer sur cette plus petite montagne. Pour ce qui est du Massif de Charlevoix, la plupart des skieurs trouveront leur compte avec une combinaison de ski pour débutant et skieur très avancés tout en pouvant profiter de la magnifique vue du fleuve Saint-Laurent. Randonnée en raquette ou en ski de fond Pour les amateurs de promenades en forêts, que ce soit en raquette ou en ski de fond, vous serez servi avec une panoplie de sentier à votre disposition. En commençant avec le ski de fond, vous pourrez trouver plusieurs kilomètres de sentier balisés que ce soit du côté du mon Saint-Anne (200 km), du camp Mercier avec 45 kilomètres de sentier, les bases de plein air de St-Foy, de Beauport et de la découverte. Il y a aussi la possibilité de profiter du site historique des Plaines d’Abraham et voir Québec sous son couvert hivernal. Comme dernière proposition le Centre Castor représente un bel endroit pour profiter de la nature sur la base militaire de Valcartier. Du côté des gens qui préfèrent faire de la raquette ou de la randonnée pédestre, les plaines d’Abraham restent un endroit de choix tout comme la Vallée Bras-du-Nord dans la MRC de Portneuf. Le parc national de la Jacques-Cartier, situé au nord de la ville de Québec, contient plus de 100 km de sentier pédestre. Un peu plus loin dans la réserve faunique des Laurentides, vous pourrez trouver le Camp mercier où, comme mentionné plus haut, vous pouvez faire du ski de fond ou de la randonnée en raquette. Pour ceux qui désirent se diriger dans la région de Charlevoix, le sentier des Caps est une option pour de magnifiques promenades le long du fleuve. Patin à glace Pour les amoureux de patin à glace, l’anneau des plaines d’Abraham est un autre endroit très populaire afin de profiter des joies de l’hiver. La patinoire de la place d’Youville est aussi très populaire afin de se trouver au cœur du Vieux-Québec. La prochaine proposition de patinoire se trouve dans le parc de la Pointe-aux-Lièvres dans le quartier Limoilou. À cet endroit vous trouverez un sentier glacé éclairé de 1,5 km. Dans le même parc, vous pourrez trouver une piste de ski de fond et un sentier pédestre pour faire changement. Comme autre patinoire extérieure, le domaine Maizerets offre aussi l’utilisation d’anneau de glace. Pour les sentiers en forêt, le village vacances Valcartier offre un kilomètre de sentier, le parc national de la Jacques-Cartier propose de son côté un anneau de 500 m et, comme dernière proposition, il est aussi possible de patiner sur un anneau de trois kilomètres sur le lac Beauport. Pour ceux qui ne désirent pas nécessairement faire des activités sur la glace ou dans les bois, il est toujours possible de vous promener dans votre quartier ou de vous diriger vers le Vieux-Québec, afin de profiter de l’air frais et de l’architecture du quartier. Au final, l’important est que vous puissiez profiter du congé des fêtes et faire le plein avant la prochaine session. Rester à la maison, c’est un synonyme de films et séries. Tes exécutants ont pensé à toi et t'ont préparé une liste des films qu'ils te conseillent d'écouter en cette période d’isolement. 1. Les étoiles vagabondes – Nekfeu Ton VP interne préféré te suggère de visionner ce documentaire qu’il qualifie de beau et bon. Tu peux le trouver sur Netflix. 2. Lucy Quand notre Charles Tardif national conseille un film, on l’écoute. Si tu n’as pas encore visionné Lucy, c’est le moment. 3. Troie Phil te propose de plonger dans la mythologie en visionnant le film Troie. Il te suggère aussi d’écouter Pulp fiction et Jurassic Park 1. 4. Inception Voici la recommandation de ton VP finance. Il ajoute aussi à son top 3 les films Legend et Fury. 5. In Bruges (Bienvenue à Bruges) Freud te suggère d’écouter ce film et il aimerait surtout que tu lui dises comment tu de sens à la fin. 6. Peter pan Émilie H te conseille de retourner en enfance en écoutant son film préféré (la version de 1953 bien évidemment). Il est disponible sur Disney + ! 7. Séries documentaires québécoises Ta présidente te conseille une panoplie de séries québécoises qu’elle a aimées : 180 jours, Le dernier soir, Denise au pays des Francos, Polytechnique – ce qui reste du 6 décembre, 50/50 le documentaire, tous disponibles sur tout.tv ainsi que Classe à part, disponible sur TV5 en ligne. Elle te conseille également Argent sale – L’affaire du sirop d’érable (saison 1 épisode 5) et Winter on fire – Ukraine’s fight for freedom, les deux sur netflix. Amuse toi! 8. Le Seigneur des anneaux (la série) C’est pas le temps qui manque ! Julien te conseille d’en profiter pour tous les écouter (ou les ré-écouter). Il te suggère également d’écouter le film Lawrence d’Arabie. 9. L’hôtel Grand Budapest Voici la suggestion de Sarah. Elle prévoit aussi écouter les films de Tarantino et de Scorsese. 10. Harry Potter (la série) Un Classique! Catherine Anne risque d’aller à Poudlard pour les prochaines semaines et tu devrais faire de même. Elle ajoute également quelques films à cette liste : Monthy Python and the Holy Grail, Casablanca ainsi que Frozen 1 et 2. 11. Moulin Rouge Rien de moins de la part de Jordan ! La la land et Blue Jasmine font aussi partie de ses favoris. 12. La vie est belle Les dernières suggestions te proviennent de ta VP socio. Elle te propose les films La vie est belle, Gone with the wind, Overborad (la version de 1987), Osage County et finalement Don’t tell her it’s me.
Bon visionnement ! Em xx Ces mots imprononçables
Maman, je meurs. Ne pleure pas, ne soit pas triste Ardue cette tâche que vivre et être heureux Maman ton honorable fils n’est qu’un peureux Avide d’attention, sans désir qui subsiste. Ne suis-je qu’un enfant ingrat et égoïste? Jouer avec les autres, toujours aux mauvais jeux Être dans la peau d’un autre je suis honteux S’aimer sans équivoque est donc irréaliste? Univers normatif pour un fils anormal Incapable jeune guilleret marginal Son corps, ses manières, lui servant de postiche. Grands alexandrins pour valser autour des pots Abritant l’imprononçable sous acrostiche Inapte suis-je pour dire ces quatre mots. Jordan Tremblay Ouf! Le retour en classe à l’hiver. La météo qui nous accable de froids glaciaux, des tempêtes à ne plus finir, un soleil fuyant… En bref, rien qui nous encourage à persévérer dans nos études. Cependant, il est temps de retourner sur terre ! La session d’automne ne s’est pas déroulée comme prévue : on se fait la promesse de ne pas recréer la même erreur. Un engagement qui se rompt dès le premier jour de cours. Encore dans l’esprit des fêtes, se lever à six heures les matins devient une tâche inachevable. N’abandonne pas ! Il est temps pour toi de te remettre en forme côté étude. Malgré l’allure dépressive du début de session, pourquoi ne pas te remonter le moral en investissant dans un bon endroit pour étudier. Cela t’aidera à rendre ton travail un peu plus agréable et productif. Par chance, j’ai déniché pour toi quelques lieux extras qui te permettront de parfaire ton « feed » Instagram, ou simplement te motiver à exécuter tes tâches. Les cafés Fans de caféine ? D’endroits esthétiques ? Ou simplement à la recherche d’un changement d’air ? Je te propose comme première solution les cafés. Ces lieux, présents en quantité industrielle, sont destinés à l’étude ou aux longues discussions entre amis. Ainsi, l’ambiance est propice à la productivité. Tu pourras siroter ton breuvage, tout en partageant tes études avec plusieurs autres étudiants. Voici trois cafés suivants, que je te propose fortement. 1. Le café Morgane (1751 Rue du Marais)Le morgane offre une belle variété de breuvages chauds et froids et une ambiance chaleureuse. Il se situe à une bonne distance de ton pavillon, mais le détour en vaut la peine. Je te conseille fortement d’essayer ses banquettes ; elles sont les plus confortables. 2. Le Stockholm café (2138 Ch Ste-Foy)Le Stockholm café se trouve à littéralement deux pas de l’université. Prends une bonne bouffée d’air et vas-y à la marche, ton cerveau te remerciera. Avec son décor intérieur et sa terrasse en été, il saura plaire à plusieurs. En passant, tu dois absolument essayer le Café Stockholm, un breuvage exquis ! 3. Maelstrøm (181 rue Saint-Vallier Est)Avec son allure plus urbaine, ce café se démarque par ses fameux « cold brew ». Même en ce temps hivernal, j’adore personnellement les breuvages glacés. Je vous encourage à faire de même ! De plus, en fin de soirée, ce café se transforme en resto-bar. Tout pour te récompenser après tes efforts rigoureux. En bref, les cafés sont des bons endroits pour te sentir entourés d’étudiants dans la même situation que toi. Par contre, je dois t’avouer que l’odeur de la caféine est persistante et omniprésente. De plus, ce ne sera pas un endroit isolé et silencieux, il y a tout de même de la vie, et donc du bruit. Le grand achalandage de fin de session remplis ces endroits de personnes désespérées, impatientes de partir en vacances de Noël. Ainsi, les places se font rares. Tu dois alors prendre ces facteurs en considération avant de te déplacer. Je t’encourage tout de même à l’essayer ! Les bibliothèques La bibliothèque de ton pavillon t’ennuie, et tu connais chaque étage ou local par cœur ? Je te propose de sortir un peu de la cité universitaire et de visiter les plus belles bibliothèques de cette ville. Celles-ci raviront les amateurs d’ambiances chaleureuses et de décors architecturaux Certaines de ces bibliothèques sont marquées par des histoires fabuleuses. Elles sont passionnantes et nous détendent avec leur confort. Je t’ai déniché deux bibliothèques superbes, et je t’invite à les visiter au moins une fois dans ta vie ! 1. Maison de la littérature (40 Rue Saint-Stanislas)En plus d’être un centre de divertissement littéraire, cette bibliothèque située au plein cœur du centre-ville a été construite dans une ancienne église. Son paysage moderne captive ses visiteurs à chaque coup. C’est un coup de foudre assuré ! 2. Monique-Corriveau (1100 Rte de l'Église)Faisant partie des bâtiments patrimoniaux, cette bibliothèque construite dans une ancienne église au cœur de Ste Foy en épate plusieurs. De loin, elle semble impressionnante avec sa forme cathédralesque. De l’intérieure, elle est un vrai puit de lumière. Je te recommande assurément ! En plus, elle est à deux pas de l’université. À la maisonC’est naturellement un choix économique, facile et confortable. Tu as accès à tout ce que tu as de besoin pour étudier et te permettre d’être productif. Tu peux t’habiller comme tu le souhaite, sans te faire juger. Invite tes amis, et vous pouvez prendre autant d’espace qu’il vous faut. Tu te sens confortable et à l’aise, c’est bien moins compliqué ! Cependant, pour certains d’entre vous, productivité et chez-soi ne rime pas. Tes sessions d’étude se raccourcissent pour laisser place au Netflix. Tu te lèves souvent pour vagabonder dans ton appartement, prêt à effectuer n’importe quelle tâche, tant que celle-ci t’éloigne de ton cahier et tes surligneurs. C’est ainsi à ce moment que je te propose de choisir un autre endroit qui pourra optimiser ton étude Bref, peu importe l’endroit que tu choisis pour étudier, ou la méthode que tu abordes, reste calme tout au long de ta session ; ça va bien aller ! Écoute tes besoins personnels, et accorde-toi de petites pauses, celles-ci seront bénéfiques sur toi et ta santé mentale.
Bon succès ! Article de Coralie Stea Le Rouge-Gorge
Par Jordan Tremblay Le rideau se referme sur lui-même. Le Rouge-Gorge se tient derrière terminant ainsi son spectacle et s’abreuvant des acclamations du fidèle public du Village. Toute vêtue de velours marine, la grande dame porte une longue robe moulante épousant ses formes. De longs gants couvrent ses avant-bras jusqu’en haut du coude et sa tête est recouverte d’un couvre-chef noir, ceinturé d’un galon et surmonté d’une gracieuse plume blanche aux reflets iridescents. La touche finale : une ceinture de cuir noire scindant sa taille et attirant l’œil des hommes vers sa taille parfaite. Son interprétation des meilleurs succès de Whitney Houston fit fureur et le public assoiffé en demande encore. Tous sont unanimes : le Rouge-Gorge de Ville-Marie est un trésor local qui un jour sera reconnu partout sur la scène québécoise. Elle est gracieuse et élégante, elle est magnifique et flamboyante, mais avant tout, elle est trop belle et trop parfaite pour un homme comme moi, qui ne suis qu'un rien dans un corps d'humain. À toutes les nuits, elle quitte la salle de spectacle à 1h30 après avoir salué ses fans, passe se chercher un burger extra cornichons au fast-food du coin, le dévore en claquant ses talons haut sur le trottoir et revient chez moi, toujours avant 2h00. À toutes les nuits, je la regarde se déshabiller pour se mettre confortable, je la caresse pour la faire se sentir bien, je la regarde se démaquiller et retirer ses breloques, je la complimente pour la voir sourire. À tous les soirs la même routine, les mêmes gestes, les mêmes discours. À tous les soirs, l'hypocrisie d'un amour perdu et l'envie d'y mettre fin. Et ce soir, la décision d'y mettre fin, le plan à exécuter, la mort, le sang. Dehors novembre, je suis absent. Mentalement. Il est 1h56, elle arrive chez moi. Elle passe la porte du bloc et se dirige vers les escaliers. Elle monte jusqu’au troisième en passant l’entrée à l’étage, tourne à gauche et se retrouve devant la porte grise métallique de mon appartement. J’entends la clé qui pénètre la serrure, ce son grinçant de vieille serrure souillée par le temps n’ayant jamais été entretenue. Elle ouvre la porte d’un coup et je la vois, grande et belle, massive et sensuelle, par le miroir juché dans l’entrée, au-dessus du petit banc dans lequel se trouvent nos chaussures. Refermant la porte derrière elle, elle passe au salon où elle enlève son grand manteau noir pour le déposer sur le fauteuil. Elle s’assied devant la maquilleuse, un vieux meuble des années 80 aux couleurs vives, d’où je la regarde par l’entremise de son miroir entouré de globes ronds comme celui d’une star. Ce soir, je la tuerai. Je mettrai un terme à sa vie et, lame au cou, le Rouge-Gorge cessera d’exister. Son regard est vide. Le mien l’est tout autant. Mes yeux bleus dans les siens, du même bleu azur, ma main d’ébène sur son épaule nue, nous échangeons un regard vide. Ce regard qu’ont les vieux couples malheureux, vivant de la honte d’un jour s’être mentis en se disant je t’aime et d’avoir perpétré ce mensonge au détriment du potentiel bonheur qu’ils auraient pu connaitre si l’éclair de la vérité avait frappé. Ce mensonge sur lequel une vie commune se base et pourrit les racines d’une fleur qui aurait pu être belle, mais qui es terne, humide et sans odeur, sans les couleurs auxquelles elle aurait droit. Quelque chose a changé dans ses yeux, quelque chose a changé dans les miens. Nous ne sommes que deux vies mourantes, coincées dans une prison charnelle où se confondent douceur et indifférence, où s’entrechoquent plaisir et culpabilité, où s’estompe l’amour qui laisse place à la honte. Je coupe ce moment de malaise glacial, je me lève et vais dans la cuisine. Je me verse un verre de vodka sur glace, je finis la bouteille. Je cale le verre et retourne vers le salon. Au passage, je prends dans mon tiroir, un long couteau que j’ai aiguisé toute la semaine, la lame étant maintenant tellement affutée qu’elle pourrait trancher en deux la plus épaisse des peaux, le plus résistant des cuirs. Je retourne m’asseoir, et cache le couteau à ma gauche sur le coussin en tissu aux motifs baroques sur lequel je suis assis. Voilà qu’elle retire ses boucles d’oreilles, doucement faisant fi de me regarder. Il est 2h13. J’aperçois près de l’horloge, l’affiche de son premier spectacle. Elle portait alors sa robe noire en satin, avec autour du cou, un boa en plumes écarlates. Le Rouge-Gorge, avec ses longs gants comme marque intemporelle de son élégance, son chapeau extravagant en avant plan. Ce soir-là, elle avait chanté un grand classique : MacArthur Park de Donna Summers. Elle l’avait interprété avec une justesse dans sa voix qui était hors de ce monde. Le matin suivant au Village, on l’avait décrit comme l’esprit réincarné d’une chanteuse éteinte. Ce souvenir me donne larme à l’œil : à ce moment la vie était si belle, nous vivions si bien tous les deux ensembles. Le temps a pris soin de bien effacer ce qui restait des liens entre nous. Nous ne sommes maintenant que deux êtres emprisonnés dans un avoir à l’imparfait, indissociable et insoluble. Le rideau se referme sur lui-même. Je reviens à moi, perdu dans mes pensées, j’avais oublié que je la regardais dans les yeux depuis tout ce temps, dans son regard vide et passif. Nous ne nous sommes pas regardés aussi longtemps depuis tellement de temps. Elle passe le chiffon mouillé de démaquillant sous son œil droit, tranquillement pour bien retirer chaque gramme de maquillage qui tient toujours. L’œil gauche y passe aussi, la peau qui s’étire sous son chiffon change radicalement de couleur, laissant place à la teinte ébène naturelle de sa petite pommette. Ensuite vient le tour du front, de la bouche pour retirer le rouge à lèvres qui passe du même bleu que sa robe pour en harmoniser les traits, à un brun clair naturellement pulpeux. La douceur de ses lèvres. J’y touche du doigt, je me souviens de la douceur de ses lèvres, de mes lèvres, de nos lèvres. Je les caresse tendrement, du bout du doigt. Ces lèvres ne m’appartiennent plus. Elles appartiennent à quelqu’un d’autre. Ces lèvres appartiennent au monde, à tout le monde, à personne. Peu importe, elles ne m’appartiennent plus. Il est 2h27. Elle se lève de son siège, se dirige vers la cuisine. Elle ouvre la porte du réfrigérateur, regarde consciencieusement ce qui reste. Elle a faim et elle va manger. Elle décide de sortir le petit panier de fraises, la chope de bleuets et les quelques framboises restantes, elle les mélange dans un bol, y ajoute de la vinaigrette balsamique, de la cassonade et du jus de citron. Son dessert préféré. Elle les mélange jusqu’à ce que chaque petit fruit soit bien luisant d’huile et granuleux de sucre. Elle prend le bol, s’assoit à table, reprend la fourchette que j’ai utilisé plus tôt pour manger mon mac’n cheese et commence à manger. Elle dévore chaque petit fruit en le savourant maladivement, et regarde dans le vide. Comme si subconsciemment elle avait deviné mes plans, qu’elle savait que ces petits fruits allaient être ses derniers, comme si la chaire qu’elle déchire entre ses dents allaient lui sauver la vie. Ce ne sera pas le cas. Les fruits ne redonnent pas le goût de la vie. Je me lève, je passe de la cuisine au salon. J’allume le tourne disque et vais regarder dans ma collection pour la musique d’ambiance appropriée. Je vois les vinyles d’ABBA, leurs plus grands succès, celui de Donna Summers que j’aimais tant, Whitney Houston, Diana Ross, Aretha Franklin et beaucoup d’autres de plusieurs variétés. Mon choix s’arrête toutefois sur un vinyle de Marie-Denise Pelletier, un vieux classique québécois qui ne cesse de m’apaiser en tant de souffrance. Je ne ressens rien. Rien d’autre que le vide existentiel. Elle se dirige vers la chambre pour aller se changer. Elle se déshabille complètement et s’arrête sur sa collection de robes. Elle passe chacune d’entre elles avec rigueur, en les regardant comme pour la dernière fois. Elle s’arrête sur sa longue robe écarlate en satin, moulante et mettant en relief sa carrure imposante. Elle l’enfile délicatement pour se regarder dedans. Elle s’admire longuement dans le miroir, se tourne, se retourne sur elle-même, elle danse avec moi, comme nous le faisions jadis. Je ne bouge pas, cependant, c’est elle qui fait tout le travail. Le tourne disque joue Tous les cris les S.O.S. Comme un fou va jeter à la mer, une bouteille vide et puis espère, qu’on pourra lire à travers… Je retourne au salon et regarde le petit tabouret sur lequel j’étais assis tout à l’heure. S.O.S s’écrit avec de l’air… Le couteau n’y est plus. Je me retourne et face à moi, je la vois dans le miroir, avec le couteau dans sa main droite. Je m’avance vers elle, quatre pas. Quatre pas qui durent quatre éternités. Quatre pas qui seront les derniers de tous les quatre pas. Je dessine à l’encre vide un désert. Je suis devant elle, nous sommes face à face. J’ai une larme à l’œil. Elle a une larme à l’œil. Nous avons une larme à l’œil. Je lui caresse la joue du revers du doigt, comme pour lui dire que tout va bien aller, que même si c’est la fin, que c’est pour le mieux. J’essuie sa larme. Elle essuie la mienne. Dans ce tourment d’émotions je lève la main, place la lame devant sa gorge, appuie sur la lame devant ma gorge. Je sens dans mon cou la menace de l’arme bien affutée. Je regarde une dernière fois dans le miroir, ses yeux azur, d’un bleu rassurant, enivrant et réconfortant, mon corps dans sa robe écarlate, son corps dans ma robe écarlate, pour ensuite m’ouvrir la gorge d’un seul geste et devant le miroir du salon, m’effondrer sur le sol. Il est 2h44. Le rideau se referme sur lui-même. Les vagues ramènent les pierres d’étoiles sur les rochers. Le rouge gorge est sur le sol, dans sa longue robe de satin écarlate, nos deux personnes libérées de ce corps qui nous gardait prisonnier. Nous sommes enfin libres, et nous nous envolons pour que je puisse enfin cesser d’exister. Le poids de deux consciences dans une même tête m’étant devenu insupportable, je me reposerai enfin. Et plus jamais… je n’entendrai… le Rouge Gorge… chanter. |
RédacteurVéronique Girard Archives
Décembre 2021
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